Kev Adams

« Ce Festival existe dans mon cœur depuis des années » : Kev Adams dévoile son nouveau projet, L’Humour à la plage

C’est dans un cadre idyllique que nous avons rencontré Kev Adams, venu faire la promotion de son tout nouveau projet : le Festival L’humour à la plage, qui se tiendra à Juan-les-Pins du 3 au 5 juillet prochain. Interview.

C’est avec sourire et émotion que l’humoriste Kev Adams est venu présenter le concept de son Festival L’Humour à la plage. Un projet que le comédien porte dans son cœur depuis bien longtemps, comme guidé par le soutien de son grand-père depuis là-haut. Il promeut désormais ce Festival avec espoir et fierté. Le premier d’une longue série, on lui souhaite.

Madame Riviera : Bonjour Kev, on est ravis de te recevoir pour parler du Festival L‘Humour à la plage, dont tu es aux commandes. Il aura lieu du 3 au 5 juillet à Juan-les-Pins. Est-ce que tu peux nous pitcher le concept en quelques mots ?

Kev Adams : Le concept est très simple, c’est un festival d’humour dans ma ville de cœur, dans ma ville d’enfance, Juan-les-Pins. C’est une station qui s’y prête tout particulièrement puisque c’est un endroit 100% piéton quasiment. Dans ce petit espace, on va proposer tout un tas de choses au public. Des événements payants mais aussi des événements gratuits, des décorations dans toute la ville. pour créer un petit jeu interactif pour les familles, des scènes allant de 100 places jusqu’à 3 000, un grand gala qui célébrera évidemment le Festival avec de nombreuses stars de l’humour qui nous font l’honneur d’être là. Et puis tout un tas d’activités comme des masterclass, un fridge aussi qui est un comedy club qu’on a monté à Paris depuis quelques années, qu’on délocalise à Juan-les-Pins exprès pour ces trois jours sur la plage. L’idée c’est de rire au soleil, les pieds dans l’eau pendant trois jours et d’être heureux en famille, tout simplement.

Pourquoi avoir réalisé ce projet maintenant ? Tu l’avais en tête depuis quelques temps déjà…

Parce que c’est la première année finalement depuis le tout début de ma carrière où je ne suis pas en tournée de spectacle, où j’ai le temps de me consacrer pleinement à ce projet-là. Je crois que c’est un projet qui est tellement ambitieux, qui est tellement gigantesque en termes d’organisation, en termes d’écriture, que je ne pouvais pas être en même temps en tournée de spectacle moi-même. Donc j’ai attendu la première année où j’étais finalement off. L’année dernière, j’étais encore en tournée avec mon dernier spectacle. L’année d’avant aussi, l’année d’avant aussi. Avant, c’était le Covid… Enfin bref, il y a toujours eu des choses. C’était la première année où ça s’y prêtait pleinement. Donc aujourd’hui je suis trop content que ça se réalise enfin.

On connaît évidemment ton lien avec Juan-les-Pins. Tu venais en vacances chaque été chez tes grands-parents dans cette ville…

Exactement, c’est aussi pour ça que j’ai tous mes souvenirs d’enfance, mes premières joies, mes premières peines… C’est ici, c’est à Juan, donc je suis lié directement à cette ville et c’était impensable de faire ça ailleurs.

L’émotion va être décuplée, j’imagine, au moment de monter sur scène ?

Bien sûr, et puis ma grand-mère, mamie Claudine, viendra avec moi sur scène pour ce spectacle et ce Festival, donc c’est un honneur et c’est une manière aussi de boucler la boucle.

Est-ce que tu as vu ce Festival comme un hommage rendu à ton grand-père ?

Bien sûr, et plus généralement à tous les grands-parents de France. Je pense qu’on a tous des histoires un petit peu similaires. On a eu la chance de partir en vacances chez nos grands-parents, en week-end chez nos grands-parents. Et je pense que ce sont des moments qui marquent la vie. Donc de pouvoir, entre guillemets, leur rendre ça, de pouvoir les rendre fiers, pour moi, c’est ce qu’il y a de plus important depuis le tout début de ma carrière.

Tu as cité tous ces grands artistes qui vont venir sur scène. Cet événement ressemble un peu à une grande réunion entre amis, que tu connais depuis très longtemps pour certains.

C’est le cas. C’est une grande réunion d’amis et d’humoristes qui viennent vous faire rire tous ensemble. C’est une programmation extrêmement éclectique avec des gens comme Franck Dubosc, Nawell Madani, Booder, Jarry… Je pense qu’on a aujourd’hui la chance d’avoir des humoristes qui sont au top de leur carrière et qui se réunissent pour vous faire marrer, que ce soit dans la scène du Fridge, en intimité, ou que ce soit sur la scène du Grand Gala de L‘humour à la plage, à la Pinède. Ça va être une grande fête.

Est-ce que ton grand-père t’influence encore dans les projets que tu réalises et que tu entreprends ?

Bien sûr, c’est quand même l’homme qui m’a donné envie de faire ce métier, d’être sur scène. Et forcément, aujourd’hui, je ne peux pas faire ce Festival sans penser à lui. Je suis sûr que de là où il est, il est extrêmement fier qu’un festival comme ça ait lieu. Et je suis sûr qu’il se dit « c’est dingue qu’il ait réussi à faire ça sur la scène du Festival de jazz ». Ce festival qu’il appréciait tant.

Parmi tous tes projets, c’est encore une nouvelle grande première. C’est quand même fou, après 15 ans de carrière, de réussir à vivre de nouveau des premières fois.

Oui, c’est vrai, et en même temps, c’est ce que je provoque aussi à chaque fois. J’essaie de travailler pour, de réaliser des rêves différents, de me lancer dans des défis, des challenges différents. Je pense qu’aujourd’hui, ce métier, c’est un renouveau constant. Il faut pouvoir proposer toujours des nouvelles choses. Et puis, proposer de nouvelles choses, c’est aussi proposer des choses qu’on a dans le cœur, dans les tripes, qu’on a envie de faire. Ce Festival-là, il existe déjà dans mon cœur depuis des années. Et finalement, de le voir voir le jour, c’est une joie immense.

Et quelles seraient les autres premières fois que tu rêverais de vivre ?

Il y en a plein… J’adorerais peut-être participer à un Festival américain un jour, par exemple, à un Festival espagnol aussi. Je crois que l’humour doit s’internationaliser le plus possible. J’espère qu’au travers de ce Festival,L’Humour à la plage, on accueillera dans les années suivantes des humoristes du monde entier.

De plus en plus, tes choix, tes projets sont portés par le cœur, par des raisons peut-être un peu plus personnelles. Notamment Maison de Retraite, et là, ce Festival. D’où t’est venu ce besoin de revenir à l’essentiel ?

Je crois qu’à partir d’un moment, dans ce métier, on a envie d’être sincère le plus possible avec le public qui nous suit et de proposer des choses les plus sincères possible. Il n’y a pas plus sincère que ce projet-là. L’humour à la plage, à Juan-les-Pins, ma ville d’enfance. Pour moi, c’était au-delà de simplement un projet en plus dans ma carrière. C’était quelque chose dont je rêvais depuis des années, comme je l’ai beaucoup répété. Et aujourd’hui, c’était le nouveau challenge qui m’excitait le plus. Et j’essaie de ne pas trop réfléchir, d’aller vraiment là où ça m’excite, là où je le sens dans mon bide. Que ce soit pour mes choix au cinéma, pour mes choix sur scène. L’idée, c’est d’aller vraiment à chaque fois là où je sens que c’est mon endroit, que c’est la bonne place. Et c’est ce que j’ai ressenti immédiatement en revenant ici à Juan-les-Pins, en rencontrant les équipes de la ville. Et je me suis dit, « mais évidemment, c’est ça que j’ai envie de faire, c‘est ça mon projet de cette année et des années qui viennent ». Parfois on fait les bons projets, parfois on se trompe. Mais ce qui est le plus important pour moi, c’est d’être à chaque fois sincère et de le faire pour les bonnes raisons.

Tu as parlé récemment des galères que tu avais eues avec ton film, Maison de retraite. Mais on peut dire qu’en ce moment tout se passe bien. Il a rencontré un énorme succès au cinéma, le deuxième volet également, maintenant ce Festival… Comment te sens-tu aujourd’hui ?

Super bien. J’ai eu la chance depuis plus de 15 ans de carrière maintenant, parce que j’ai commencé très jeune, de connaître de très grands succès, parfois des échecs, parfois d’autres très grands succès, parfois des échecs… Je crois que c’est le propre de ce métier. Ce sont des hauts et des bas. On ne peut pas être au top toute l’année ou toute la vie. Et ce qu’il faut, c’est essayer de proposer, de renouveler ce qu’on fait constamment et essayer de permettre au public de nous redécouvrir sous de nouvelles formes à chaque fois. C’est ce que j’essaie de faire avec beaucoup de sincérité et en essayant d’être toujours le plus moi-même possible. Alors évidemment, c’est un moi-même qui évolue. Je ne suis pas le même gars aujourd’hui que celui que j’étais quand j’avais 18 ans, mais j’essaie de toujours faire les choses avec la même sincérité.

Tu le prends avec philosophie, en tout cas.

Il faut. Je ne suis pas à plaindre, je suis quand même trop heureux. C’est génial. La vie est une fête.

Bravo pour toutes ces belles réalisations. Je pense qu’on peut dire que tu inspires beaucoup de monde.

C’est gentil de le dire. Merci beaucoup.

Merci à toi d’avoir pris le temps d’échanger avec nous.

Ça fait trop plaisir, merci Madame Riviera.

Crédits vidéo : Lucie Mezin et Sacha Durand de l’école niçoise Studio M

Crédit photos : Lucie Mezin

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