C’est un entrepreneur endurci. Anthony Daless n’a que 32 ans, et n’en est pas à son premier projet. Après Paris, il a décidé d’user de sa créativité pour créer un lieu unique sur la Côte d’Azur : le Beldi. Un restaurant rooftop qui offre une vue à couper le souffle, et une ambiance sans pareille. Madame Riviera a rencontré celui pour qui une idée se transforme très vite en réalité. Interview.
Un peu plus d’un mois après son ouverture, le Beldi est d’ores et déjà devenu un lieu incontournable sur la Côte d’Azur. Avec sa vue panoramique et son décor des mille et une nuits, il se veut très ‘Instagramable’ et promet un beau voyage. La cuisine, les cocktails et l’ambiance sont les autres ingrédients d’une potion magique qui semble avoir bien pris. Anthony Daless, gérant du Beldi, se confie sur ce nouveau bijou haut perché.
Madame Riviera : A 32 ans, vous semblez déjà avoir eu plusieurs vies au vu de vos nombreux projets. D’où vous vient cette soif d’entreprendre ?
Anthony Daless : J’ai eu un certain manque quand j’étais jeune, et je m’inspire de beaucoup de choses. J’adore voyager, les gens qui bougent, qui découvrent et qui innovent. Ma passion pour la cuisine m’est d’ailleurs venue de mes voyages, principalement. Ensuite, j’ai fait un CAP cuisine pendant le Covid. J’ai appris les bases et les ai modelées. C’est une cuisine du monde, très diversifiée et c’est ce que j’aime.
Comment définiriez-vous votre cuisine ?
J’aime les choses simples, ça se ressent dans ma cuisine. Elle a avant tout du goût. Je préfère qu’il y en ait trop que pas assez. Mon amour pour les épices provient du Liban, par exemple. J’ai beaucoup voyagé quand j’étais petit avec mes parents et tout est parti de là. J’ajoute des épices ou encore des fleurs à mes plats.
Pouvez-vous en dire plus sur votre spécialité : la mixologie ?
Je me suis orienté vers la mixologie parce que ça va de pair avec la cuisine. J’aime associer les deux. Par exemple, le Beldi Mule, notre cocktail signature, a un goût fumé et s’associe parfaitement avec le canard. Encore une fois, il s’agit d’une cuisine créative mais aussi écologique. C’est très important pour moi. Nous proposons du chou fleur rôti au paprika, mais l’on ne jette pas la base du légume. On s’en sert pour en faire des chips. Cela reste simple, mais savoureux.
Quelles sont les valeurs de Beldi ?
Beldi s’inscrit dans une démarche écologique, sur beaucoup de plans. Nous avons des panneaux solaires sur le rooftop. Toujours côté cuisine, nous souhaitons utiliser le compost dès le printemps prochain pour avoir une base saine pour nos fruits et légumes. Mon rêve est d’avoir mon propre jardin en circuit direct. C’est tout à fait en adéquation avec le cadre du Beldi et sa végétation. Les gens viennent pour les cocktails mais aussi pour le cadre et cette vue incroyable.
En parlant du décor, qu’avez-vous souhaité apporter à vos clients ?
Je me suis inspiré du Désert d’Agafay, un lieu caché de Marrakech. J’ai voulu, en quelque sorte, recréer ce lieu incroyable sur la Côte d’Azur afin de rendre ce décor accessible au grand public. Le but est vraiment de faire voyager nos clients, d’attirer le mélange et les good vibes surtout. J’ai beaucoup misé sur l’ambiance également avec des musiques africaines et de jeunes humoristes qui viennent jouer leurs sketchs tous les mercredis. Le Beldi est réellement un projet de passion et de cœur.
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