Jeune maman de 38 ans, Wendy aka @karlita_wendy sur Instagram aime à partager des looks punchy et colorés avec sa communauté. Il y a quelques jours, l’influenceuse de Villefranche-sur-Mer nous a ouvert les portes de son dressing et nous en a appris davantage sur ses inspirations mode, sa relation avec sa fille ou encore ses futurs projets. Interview.
Madame Riviera : Quelles sont vos inspirations mode ?
Wendy : J’aime bien les looks minimalistes, les pièces neutres mais à l’inverse les looks très colorés, j’adore mixer les deux personnellement. Côté influenceuses, j’aime beaucoup Caroline Receveur et Manon Laime.
Est-ce que vous vous sentez en phase avec la mode d’ici, sur la Côte d’Azur ?
Tout à fait. A Paris il y a beaucoup moins de couleurs par exemple, je trouve que sur la Côte d’Azur on peut davantage se permettre d’en porter. Je me sens bien ici, à Paris je ne pourrais pas mettre mes kimonos imprimés je pense.
En tant qu’hôtesse de l’air, vous portez un uniforme. Vos looks en dehors du travail vous permettent-ils ainsi de faire davantage parler votre personnalité, de vous libérer, stylistiquement parlant ?
Exactement. Mon travail nécessite le port d’un uniforme, on ne peut pas faire ce que l’on veut, il y a des règles. Donc quand je suis dans ma « vraie vie », je suis contente de pouvoir composer mes tenues et c’est à ce moment là, justement, que je m’assume et que je créé des looks qui me correspondent. C’est vrai que quand on a un uniforme on ne peut pas trop se démarquer.
Quelle a été la première pièce de créateur que vous vous êtes offerte ?
Mon premier sac de luxe c’était Louis Vuitton, avec ma première paie Air France.
On remarque une nette évolution sur votre compte Instagram. Il y a un an et demi environ, vous arboriez majoritairement des vêtements aux tons neutres , et au fur et à mesure, vous avez préféré des looks punchy, colorés, plus audacieux… Comment l’expliquez-vous ?
J’ai perdu mon papa il y a deux ans, et ça correspond exactement à cette période où je m’habillais de façon assez neutre. Après cela, j’ai suivi une thérapie avec un psychologue et je me suis dit qu’il fallait que je reprenne la vie avec le sourire. Par ailleurs, mon papa aimait beaucoup les couleurs, et je souhaite lui faire honneur au travers de mes looks colorés. Ça fait partie de mon deuil, et je me sens mieux désormais en portant des couleurs. Ça a été un déclic. Des choses que je n’assumais pas avant mais que je m’autorise maintenant.
Quelles sont vos pièces préférées parmi toutes celles que vous possédez ?
Mon sac Forever 21 vernis à 6,99 dollars, que j’ai acheté à New-York en soldes. Il s’agit de mon sac d’escale, je l’ai tout le temps dans ma valise. Sinon il y a aussi mon perfecto Maje en cuir, mon sac Prada rose, qui est toujours avec moi aussi. Pour l’été je dirais mes sandales Chanel dorées matelassées, que l’on aime ou on déteste, et pour l’hiver mes Converse, intemporelles.
Avez-vous tiré certaines leçons vis à vis d’Instagram ?
Il y a toujours des gens méchants, qui mettent des mauvais commentaires gratuitement. La première fois ça m’a affectée, maintenant ça glisse tout seul. Mais au début je l’ai très mal vécu, je pensais que ça ne m’arriverait pas car je n’en suis pas au même stade que d’autres influenceurs aux millions d’abonnés, et pourtant si. C’est de la méchanceté gratuite, il ne faut avoir que ça à faire.
Votre rapport au shopping a-t-il évolué depuis que vous êtes jeune maman ?
L’énergie j’en ai moins, c’est sûr, le temps aussi. Par contre, avant la naissance de ma fille, je profitais de mes escales au travail pour acheter des pièces que je ne trouvais pas en France (les Jordan à New York par exemple), et maintenant je fais du shopping pour deux. Je dépense clairement deux fois plus depuis que je suis maman. En plus j’ai une fille, et j’adore les looks assortis donc j’achète doublement pour que l’on s’habille au minimum dans les mêmes tons etc. Et d’autre part je ne veux pas l’habiller comme un bébé, avec des habits Mickey par exemple. Je l’habille déjà comme une petite fille avec des pièces neutres ou colorées. Mais, par exemple, quand je me prends une paire de baskets, je lui achète la même. Donc mon rapport au shopping a évolué… Oui, car je dépense deux fois plus (rires).
Vous essayez de plus en plus d’être active sur Vinted. Tentez-vous, par ce biais-là, de passer progressivement à une mode plus écoresponsable ? En privilégiant la seconde main par exemple.
Avant je vendais uniquement sur Vinted, et c’est vrai que maintenant je me suis mise à acheter également par ce biais-là. Ce sont mes copines qui m’ont incitée à le faire. Il y a plein de pépites. Et j’essaie de faire ce geste car je me dis que c’est bien aussi de penser à tout ça. Ce n’est pas encore un reflex, je ne vais pas mentir, mais j’essaie. Je fais également des dons au secours populaire pour que les vêtements de ma fille, notamment, puissent avoir une seconde vie, et puissent aider les gens dans le besoin. Pour le côté écoresponsable, j’aime aussi me rendre chez H&M et Mango qui recyclent nos anciens vêtements en nous offrant des points qui s’accumulent pour des réductions.
Pour finir, avez-vous des projets en tête pour la suite ?
Je ne peux pas encore trop en dire. J’en parlerai au moment venu car j’attends que le projet soit vraiment finalisé pour pouvoir en parler. Mais cela concerne la mode. Ca me tient à cœur parce que je l’ai réalisé toute seule. Je me suis débrouillée par moi-même et ça fait très longtemps que je travaille dessus. J’avais abandonné le projet quand j’ai perdu mon papa et là je m’y suis remise, en espérant qu’il va très bientôt se concrétiser.